Urbino, Ascoli Piceno ou Ancône : des villes faites pour vous charmer !
Connue pour ses paysages sauvages et escarpés ainsi que pour la qualité de sa gastronomie, la région des Marches offre cependant un autre atout de taille via la présence sur son territoire de plusieurs villes historiques aux attraits culturels indéniables. Ne manquez pas d’intégrer la visite de ces cités dans votre parcours, histoire de vous assurer ainsi d’un improbable tiercé gagnant (montagnes, mer et tourisme urbain) à l’échelle d’une seule et même période de vacances !
Ancône
Chef-lieu de la région des Marches, Ancône est situé sur le promontoire du Mont Conero et donne directement sur la mer.
Fondée par les Grecs, la ville a connu un véritable bond en avant dans son développement à partir de l’époque où l’Empereur Trajan (fin du 1er siècle après JC) fit agrandir le petit port, qui avait toujours été de grande importance stratégique pour le commerce maritime de la Mer méditerranée.
La notoriété d’Ancône tient essentiellement dans son statut de ville d’art, dotée d’un centre historique riche en monuments et reflet d’une histoire millénaire. Cela étant, elle constitue aussi l’un des principaux poumons économiques de la région, tout en étant le premier centre urbain sur les plans démographique et administratif.
D’un point de vue urbanistique, la ville se divise en deux parties : un centre historique, adjacent au col du Guasco, et une partie moderne. Pour la visite, il est confortable de procéder en trois temps :
• On partira du point le plus haut de la ville, siège de la magnifique Cathédrale de Saint Ciriaco, avec sa façade en marbre blanc et rose, qui domine la ville du haut du col du Guasco où sont encore visibles les restes de l'ancienne Acropole.
• En descendant vers le port on se trouve l’Arc Trionfal de Trajan, on arrive aux vestiges de l’Amphithéâtre Romain (Ier siècle apr. J.-C.) avec des bains thermaux et de magnifiques fresques.
• A ne pas manquer non plus, la "Mole Vanvitelliana" réalisée par le célèbre architecte Luigi Vanvitelli au cours du XVIIIe siècle et l'Eglise Santa Maria della Piazza de style roman (XIe siècle).
Notons enfin qu’une grande partie du territoire d’Ancône est incluse dans Parc Régional du Conero. Caractérisé par de grands bois de maquis méditerranéens, cet espace naturel propose de somptueuses roches en surplomb sur la mer, des plages de rêve joignables uniquement à la nage, ou encore, des campagnes préservées offrant de nombreux produits de la terre (lavande, miel huile d’olive, légumes). Parmi les localités du Parc, signalons Portonovo, une charmante destination très fréquentée des habitants du lieu.Urbino, Ascoli Piceno ou Ancône : des villes faites pour vous charmer !
Pesaro et Urbino
« Mer, montagnes, musique et faïences ». Voilà comment peut être évoquée en quatre temps la “Riviera des collines”, comme on appelle cette vaste zone vallonnée de l’Italie centrale qui s’étend des pieds des Apennins jusqu’à la mer Adriatique. Pesaro et Urbino en sont les deux cités de charme.
Pesaro mérite une visite approfondie, qui peut commencer à la Piazza del Popolo (où se trouve le Palais Ducal) pour se terminer dans les Musées Civiques (qui englobent le musée de la céramique et la riche pinacothèque). Erigée par Luciano Laurana en 1474-87 pour Costanzo Sforza, la Rocca est, par ailleurs, un exemple d’architecture du 15ème siècle avec ses tours cylindriques. Célèbre pour avoir vu la naissance de Gioacchino Rossini, Pesaro abrite sa maison-musée ; c’est du reste du nom du célèbre compositeur qu’ont été baptisés le Conservatoire et le Théâtre, où a lieu chaque année le “Rossini Opera Festival”, qui attire les passionnés d’opéras du monde entier.
De son côté, Urbino est considérée comme « la ville idéale », en ce qu’elle combine la culture de l’Humanisme et celle de la Renaissance. Au XVIe siècle, la ville devint un lieu privilégié de la haute société des environs. De l’avis de beaucoup, Urbino est comme une « petite Florence » qui aurait gardé toute son authenticité. Ayant (provisoirement ?) échappé aux hordes de touristes, et aux marchands de souvenirs, celle que l'on surnomme aussi « la perle de la Renaissance » ne s'est donc pas « muséifiée », quand bien même elle compte, depuis 1998, au nombre des sites du Patrimoine mondial de l'Unesco.
Macerata
Des quatre provinces qui segmentent en tranches de tailles à peu près égales la Région des Marches sur sa hauteur, Macerata est la troisième en partant du nord. Au centre de la vieille ville, on peut trouver la « Loggia dei Mercanti » et le théâtre Lauro Rossi. Pas trop éloignés, le musée civique du Palazzo Bonaccorsi (célèbre pour sa Salle de l’Enéide, un chef d’œuvre du XVIIIe siècle nouvellement rénové), et le Museo della Carrozza (Musée du Carrosse).
Lieu de naissance du Père Matteo Ricci (1552-1610), la ville accueille le fameux Sferisterio Opera Festival.
Macerata sait aussi s’amuser dans un registre moins savant, comme en témoignent ses nombreux cinémas, restaurants et bars, qui s'animent à la tombée de la nuit. La jeunesse tient une bonne place dans cette vie nocturne, et pour cause : la ville abrite l'une des plus vieilles universités d'Italie, offrant à ses étudiants, un cadre somptueux.
Ascoli Piceno
Ascoli Piceno est une vieille colonie romaine, où le sommet de la colline, le Girfalco, peut être rejoint en croisant des anneaux médiévaux typiques. De là, vous pouvez jouir d’une vue spectaculaire en partant de la mer jusqu’aux sommets des Monti Sibillini. Piazza del Popolo, le cœur de la ville, préserve la bibliothèque historique et la galerie civique, qui abrite La Nativité de P.P. Rubens. Près de là, vous trouverez le Teatro dell’Aquila, un des plus beaux théâtres historiques parmi les 70 environ des Marches.
Aujourd'hui, Ascoli Piceno est une éblouissante petite cité bâtie en travertin qui s'enorgueillit de son riche patrimoine et encore plus de ses spécialités culinaires.
Une place qu'elle mérite largement, avec sa superbe Piazza del Popolo, considérée comme l'une des plus belles places d'Italie, ses innombrables églises, ses vestiges romains et les chefs-d’œuvre que recèlent ses musées.
L’élément principal de la cuisine d’Ascoli est l’huile d’olive, qui en souligne la simplicité et l’authenticité. Les pâtes à l’œuf ont une place importante parmi les premiers plats, qu’il s’agisse de tagliatelles, « maccheroncini di Campofilone » ou « chitarrine ».
Pour le menu du réveillon, on prépare généralement des spaghettis avec une sauce au thon, olives vertes et tomates. En alternative, les soupes sont préparées avec les produits de la montagne, à base de céréales ou de légumes : soupe d’épeautre, de lentilles ou de haricots. Le second plat typique est la friture mixte à la manière d’Ascoli, dont les olives farcies sont un plat connu un peu partout. Il s’agit d’olives dénoyautées et farcies avec de la viande, du foie de gibier et de tomates, panées et frites. Elles peuvent aussi être servies comme entrée ou comme apéritif. Mais cette friture est composée également de crème, de courgettes, d’artichauts et de côtes d’agneau.
Toujours cuisinée avec les olives, la dinde à la façon d’Ascoli, assaisonnée avec des herbes aromatiques, genièvre et foies.
Les vins du cru ont atteint un tel niveau de qualité qu’ils sont souvent sur les tables italiennes. Les plus connus sont le Rosso Piceno, le Rosso Piceno supérieur et le blanc Falerio dei Colli Ascolani.
Eblouissante petite cité bâtie en travertin (une roche sédimentaire d’origine organique), Ascoli Piceno, s’est fait connaître autant par son riche patrimoine que par ses spécialités culinaires. Il faut dire que sa superbe piazza del Popolo – considérée comme l'une des plus belles d'Italie – ses innombrables églises, ses vestiges romains et les chefs-d'oeuvres que recèlent ses musées en font une étape de choix.
Fermo
Située dans la province d’Ascoli Piceno, Fermo, enfin, est une ancienne colonie romaine. Du sommet de la colline, le Girfalco, vous pourrez jouir d’une vue spectaculaire sur la mer, jusqu’aux sommets des Monti Sibillini. Formant le cœur de la ville, la Piazza del Popolo est le siège de la bibliothèque historique et de la galerie civique, cette dernière abritant la « La Nativité » de P. RUBENS. A quelques pas de là, vous trouverez le Teatro dell’Aquila, un des plus beaux théâtres historiques parmi la grosse septantaine de scènes (rien moins !) que comptent les Marches.
Tolentino
Tolentino fut le cadre d'un traité de paix entre Bonaparte et les États pontificaux, conclu le 19 février 1797, dit paix ou traité de Tolentino. Les clauses du traité prévoient de lourdes conséquences pour la papauté. La confiscation des trésors artistiques du Vatican institutionnalise et les États pontificaux doivent donner une centaine de tableaux et d’œuvres d'arts. D'autre part, les commissaires Français disposent du droit de se rendre dans les édifices publics ou religieux ainsi que chez les particuliers pour se servir dans les collections artistiques. Ces œuvres étaient destinées au musée du Louvre à Paris.
Treia
Treia fut fondée par les Romains : elle était à la fois une colonie romaine et un «Municipium» (Municipe). Sur la Piazza della Republica se trouvent le petit Palais de l’Académie Georgica, bâti par l’architecte Valadier, la mairie, qui abrite le Musée Municipal et la Cathédrale avec ses œuvres d’art précieuses. Parmi les monuments qu’il faut visiter, il y a l’église de San Michele, la petite église baroque de S. Chiara, l’église de San Francesco et l’église de Santa Maria del Suffragio. La Tour Onglavina, perchée fièrement sur un éperon rocheux, est la seule partie encore existante du château. Par une journée claire et dégagée, vous pourrez admirer ici un des plus beaux panoramas, qui va des Apennins, à l’ouest, au Monte Conero et à la mer Adriatique, à l’est. Dans la zone de San Lorenzo, le Sanctuaire du Crucifix abrite un précieux crucifix XV e siècle, montrant, selon différents critiques, l’art de Donatello. La spécialité de Treia est le « calcione », un gâteau typique de Pâques, réalisé avec du fromage.
Cignoli
Cingoli est au sommet du Mont Circe, à 631 m d'altitude. C'est par sa position panoramique sur tout le territoire des Marches que lui a été donné le nom de Balcon sur les Marches (Balcone delle Marche). D'une grande terrasse le long des murs médiévaux de la ville, le paysage s’ouvre sur une grande partie des Marches et tout son littoral. A visiter : l'église San Filippo Neri.
Urbino
Urbino est considérée comme la ville idéale car elle combine la culture de l’Humanisme et de la Renaissance. La “ville sous forme de construction” devint le lieu privilégié de la haute société du XVI e siècle, décrite dans les merveilleuses pages de “Il Cortegiano” de Baldassarre Castiglione. Urbino est une petite Florence qui aurait gardé toute son authenticité. Ni envahie par les hordes de touristes, ni défigurée par les marchands de souvenirs, celle que l'on surnomme la “perle de la Renaissance” ne s'est pas muséifiée, même si elle compte parmi les sites du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1998.
En se promenant le long des ruelles raides et étroites, on se retrouve face aux bâtiments de style Renaissance : l’ancien Monastère de Santa Chiara, l’Eglise de San Domenico, le Mausolée des Ducs dans l’Eglise de San Bernardino, le palais Boghi et le majestueux Palais Ducal qui abrite le trésor d’Urbino.
Certains, parmi les figures les plus importantes de l’époque, participèrent à la construction du palais qui, aujourd’hui, est le siège de la Galerie nationale des Marches. La Galerie abrite de très célèbres chefs-d’œuvre artistiques : La Flagellation du Christ et La Vierge de Senigallia, La Communion des Apôtres de Giusto di Gand. Le Miracle de l’Hostie Profanée de Paolo Uccello et la splendide Muta; (Muette) de Raphaël. Aux alentours, vous pourrez visiter la Data (les écuries ducales), liée au palais par une magnifique rampe hélicoïdale.
Urbino est splendide du point de vue artistique et paysager. Située entre deux collines, la ville offre une vue absolument unique sur l'ensemble des toits et des églises.
Curiosités
Bramante tout comme Raphaël ont fait leur premiers pas à Urbino. En particulier, Raphaël fit sa formation sous l’égide de son père et il débuta avec des œuvres qui lui furent commissionnées par les localités aux alentours du duché.
A Urbino se déroule chaque année (généralement au mois de septembre) la Fête du cerf- volant. Il s’agit d’une véritable compétition consistant à faire voler son propre cerf-volant le plus haut possible.
Les petits laboratoires et ateliers artistiques existent depuis le XVI e siècle : orfèvres, céramistes, artisans opérant dans la construction (stucateurs, peintres, menuisiers, tailleurs de pierres) ; dans les nombreuses boutiques du centre historique il est possible d’admirer de près les anciennes techniques et les créations les plus récentes.
La cour de Frédéric de Montefeltro, comme elle fut décrite par Baldassarre Castiglione dans son ouvrage « Il Cortegiano » (Le Livre du courtisan), introduit les traits caractéristiques du Gentilhomme en Europe, qui restèrent en vogue jusqu’au XX e siècle.
Siège de l’une des plus anciennes universités du monde (l’Université Carlo Bo, instituée en 1506), la ville compte plus d’étudiants que de résidents. Elle accueille une célèbre Académie des Beaux-Arts et est aussi connue comme la capitale du livre grâce à l’Institut pour la Décoration et l’Illustration du livre né au cours de la seconde moitié du XX e siècle.
La ville d'Urbania est située au sud-ouest de Urbino. La ville est surtout connue pour son centre médiéval attrayant, le Palais des Doges et est également un centre bien connu pour la production de la céramique et de la faïence peinte appelée majolique. Urbania ne prend pas très longtemps à visiter et est un peu hors du « circuit touristique ». Son cadre attrayant et son centre historique bien préservé méritent une visite.
Monte Silbini
Terre de fées, de nécromanciens et d'horreurs de tout genre, ainsi les Sibillini étaient décrits dans toute l'Europe aux XVe - XVIe siècles. En effet, ils étaient le royaume de la mythique Sibylle de Cumes, illustre prophétesse... qui révèle rarement d'importants secrets aux autres. Une femme belle et gracieuse qui était plus une "Circé enchanteresse associée avec le démon, pour prendre les chevaliers à la recherche d'aventures et d'honneurs dans ses filets". Ici, en outre, était situé le "lac démoniaque" de Pilate, où, selon la tradition, le corps du célèbre procurateur romain disparut, traîné par un troupeau de buffles.
Un monde fantastique donc mais aussi âpre et sauvage qui a depuis toujours ravi l'imagination, les rêves et les espoirs de nombreux écrivains célèbres. Parmi eux, Andrea de Barberino qui, dans le "Guerrin Meschino" (1409), raconte les histoires du preux chevalier à la perpétuelle recherche de ses propres origines. Le français Antoine de la Sale ou l'Hermelin, qui définit le Mont Sibylle comme le mont de Vénus parce qu'habité par la femme de Vulcain et par les esprits malins.
En réalité, les Sibillini constituent une chaîne de montagnes d'origine calcaire, composée de plus d'une vingtaine de sommets ayant une altitude de plus de 2000 m.
Sarnano
Ce village du XIIIe fait partie des plus beaux villages d'Italie. Il se caractérise par ses maisons en briques rouge et ses petites ruelles étroites et raides qui convergent vers des petites places.
Offida
Ce séduisant village collinaire est un des plus petits joyaux des Marches du sud. La place principale, de forme triangulaire, est dominée par la belle maison communale qui représente un des plus beaux exemples de l’architecture civique du XVe siècle des Marches. La belle loggia supérieure de l’édifice et les remparts en queue d’hirondelle donnent à la place beaucoup de charme.
Ripatransone
Ripatransone se trouve au sommet d'une colline offrant une vue panoramique exceptionnelle. Son centre historique est d'origine médiévale à laquelle s'ajoute une architecture renaissance et baroque. Une des curiosités de la ville est la plus petite ruelle d'Italie, étroite de seulement 43 cm.
Servigliano
Servigliano est un bourg du XVIIIe siècle, chef-d’œuvre de l’urbanisme de cette période. A voir : l'église de "Santa Maria del Piano".
Grotte di Frassassi
Découvert tardivement en 1971, le Grotte di Frasassi est l'un des plus grands systèmes de grotte connu en Europe et a un nombre impressionnant de stalactites et stalagmites s'étendant le long des 1500 mètres de cavernes accessibles.
Creusées par une dérivation du torrent Sentino, ces grottes forment un énorme réseau souterrain. La plus grande de toutes est la grotte du Vent, composée de sept salles où l'on admire stalagmites, stalactites et diverses concrétions de couleurs variées.
Corinaldo
Faisant partie de la liste des plus beaux villages d'Italie, Corinaldo a conservé sa muraille du XIVe siècle presque intacte. L'architecture est d'origine médiévale, l'une des curiosités est l'escalier de 100 marches qui mène à la Piazza del Terreno au sommet du village.
Senigallia
Senigallia tire son nom d'une déformation romaine du nom Seni de la tribu des Sénons, et gallia signifiant en latin: Gaule. Donc, littéralement, les Sénons de Gaule, en référence aux migrations gauloises au nord de l'Italie du IVe siècle av. J.-C.
Le monument le plus important de Senigallia est la Rocca Roveresca, résultat des constructions et des remaniements qui se sont succédés au cours des siècles, à partir d'une première fortification romaine, sur un site stratégique pour la défense de la ville. Des vestiges remontant à l'époque romaine, une tour médiévale incorporée aux structures suivantes, des puissantes arcades du XIVe siècle et deux agrandissements réalisés au XVe siècle, en sont témoignages. La ville est très agréable à visiter, on y trouve un grand nombre de petits magasins raffinés et d'artisans. BRUNELLI situé à Via Carducci n° 7, a été élu meilleur « Gelateria d’Italia » en 2017.
Sirolo
Nous sommes sur la Riviera del Conero, un trait de la côte des Marches d'une beauté incroyable. Sirolo fait partie des jolies localités qui se trouvent le long de la Riviera. Deux récifs qui émergent de la mer cristalline qui se colore parfois d'un bleu intense, c'est le spectacle qu'on admire quand on arrive à la plage blanche des "deux sœurs", un petit "eden" accessible seulement par voie maritime.
Enchâssés aux pieds du Conero, divisés par une falaise surplombant la mer, deux autres bijoux : la plage aux pierres noires et celle de Saint-Michel.
Un rocher en forme de voile délimite la plage homonyme de cailloux et gravier qui marque la limite septentrionale de la Riviera.
Loreto
Loreto est l'un des plus célèbres sanctuaires dédié à la Vierge Marie et l'un des lieux de pèlerinage parmi les plus importants du monde catholique.
La cité s'est développée autour de la basilique qui abrite la Santa Casa, c'est-à-dire la maison où naquit la Vierge Marie, où elle vécut et reçut l'Annonciation de la naissance miraculeuse de Jésus. D'après une légende, quand Nazareth (où se trouvait la maison de Marie) fut sur le point d'être conquise par les Musulmans, un cortège d'anges souleva la maison au cours de la nuit du 9 au 10 décembre 1294 et la transporta au-delà des mers, à Loreto, en cette seule nuit. Pour cette raison, la Vierge de Loreto fut plus tard adoptée comme patronne par les aviateurs.
En réalité, c'est un prince byzantin qui prit, en 1290, l'initiative de transférer une maison typique de Palestine depuis Nazareth jusque dans les Marches italiennes (sans doute contre rémunération). La maison fut démontée à Nazareth en 1291, débarquée ensuite sur les côtes de Dalmatie et finalement réassemblée à Loreto en 1294.
Jesi
Les villes ont beau se suivre de colline en colline, elles ne se ressemblent pas. Et la “Milan des Marches”, surnommée ainsi pour son dynamisme industriel, ne fait pas exception à la règle. Le corso Matteotti, longue perspective rectiligne qui traverse son centre, aligne boutiques de luxe et enseignes prestigieuses tandis que, disséminés entre ses murs fortifiés.
Logée dans le palais Pianetti et sa stupéfiante galerie rococo de 74 mètres de long, la pinacothèque de Jesi compte parmi ses trésors pas moins de cinq chefs-d'oeuvre du peintre de la Renaissance Lorenzo Lotto, dont La Madone des roses où figure “le plus bel enfant Jésus de toute l'histoire de l'art”, selon Loretta Mozzoni, directrice du musée. Le magnifique palais de la Seigneurie, quant à lui, abrite une bibliothèque digne du Nom de la rose.
Jesi fut fondée par les anciens habitants de l’Ombrie. Elle est très intéressante du point de vue historique car elle vit passer les Etrusques, les Gaulois Sénons et les Romains.
Située entre les collines et les vignobles de la région, Jesi est surtout connue pour son centre médiéval et les robustes murs et tours qui entourent la ville, avec des fortifications défensives datant de son apogée du XIVe siècle comme centre d'un petit État indépendant.
La vieille ville, disposée le long d'une crête, est bien préservée et très intéressante avec plusieurs palais et édifices à admirer. C'est une ville très agréable à explorer lors de la visite de cette région d'Italie.
La place de Frédéric II est la plus ancienne de Jesi et se trouve où se dressait autrefois Roman Forum la ville. Cette place est la plus grande à Jesi, dans un endroit attrayant, au sommet de la colline, dans le centre médiéval environnant et comprend les bâtiments les plus importants de la ville.
Il y a plusieurs églises d'intérêt à Jesi. L’église Saint-Nicolas, le plus vieux bâtiment de la ville, dont l'existence est documentée dès le XIIe siècle est particulièrement intéressante. Elle a été restaurée dans la seconde moitié du XXe siècle et constitue une combinaison équilibrée de roman et de gothique.
A proximité se trouve le Sanctuaire de Notre-Dame de Grace, qui est le résultat d'élargissements successifs réalisés autour d'un oratoire original dédié à Mary Assunta au XVe siècle et restaurée dans le style baroque au XVIIIe siècle.
L'église de Saint-Jean-le-Baptiste date du XIIIe siècle mais fut reconstruite vers la fin du XVIe siècle et a, aujourd'hui, une seule nef couverte par les fermes. La période lombarde est représentée dans les églises de Jesi par l’Église de Saint-Pierre-Apôtre et sa cuve baptismale.
Offagna
Offagna est un village médiéval typique, dominé par sa forteresse carrée, bâtie au milieu du XVe siècle sur les restes d’un vieux château. Il s’agit d’une des forteresses les plus belles et impressionnantes de la région. Elle conserve encore l’imposante tour qui héberge aujourd’hui un musée d’armes.
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